L’hyperhidrose est un trouble cutané caractérisé par une transpiration excessive par rapport à ce qui est nécessaire pour maintenir la régulation de la température corporelle normale. Il semble que l’hyper-sudation (ou hyperhidrose) est à la fois sous-déclarée par les patients et sous-diagnostiquée par les professionnels de santé.

L’objectif principal de cet article est de proposer une estimation actualisée de l’impact de l’hyperhidrose dans son ensemble et par zone corporelle, et d’évaluer comment traiter la transpiration des personnes touchées par l’hyperhidrose.

Transpiration des aisselles chez les femmes

Origines de ce dérèglement de la transpiration

L’hyperhidrose a deux origines, soit elle est de nature primaire ou au contraire de nature secondaire.
L’hyperhidrose primaire est idiopathique ; elle résulte d’une suractivité des nerfs sympathiques et concerne une zone limitée du corps. Les zones les plus souvent concernées sont :

  • les aisselles (on parle alors d’hyperhidrose axillaire),
  • la paume des mains,
  • la plante des pieds,
  • les régions cranio-faciales.

L’hyperhidrose secondaire est souvent le résultat d’une mauvaise condition physique ou de l’utilisation de médicaments sur ordonnance. On parle alors d’effets secondaires. Dans ce cas le corps entier peut être le sujet d’une transpiration excessive

Quelles sont les manifestations de l’hyperhidrose ?

Mais moites à cause de Transpiration excessive des mains

La gravité de l’hyperhidrose peut aller d’une légère moiteur à un écoulement sévère et peut entraîner une altération substantielle de la qualité de vie. Cela inclut des limitations dans le travail et les relations sociales, les activités physiques et de loisirs, et des atteintes à la santé émotionnelle et mentale.
L’impact négatif de la transpiration excessive serait similaire, voire supérieur, à celui d’affections telles que le psoriasis et d’autres maladies chroniques.

Compte tenu de l’impact négatif généralisé et de la gravité potentielle de l’hyperhidrose, il est important de prendre conscience que beaucoup de personnes en France sont atteintes de ce trouble.
Ainsi aux Etats-unis plusieurs études ont permis d’estimer que 2,8 % de la population américaine souffre d’hyper hidrose.
Cette estimation des problèmes liés à la transpiration abondante fait état de chiffres suivants. Le segment de population le plus touché est celui des 25-64 ans (3,5-4,5 %) alors que les plus jeunes sont épargnés : seulement 0,5 à 0,7 % chez les moins de 12 ans.

On estime aussi qu’un peu plus de la moitié (50,8%) des personnes souffrant d’hyperhidrose présentent une transpiration excessive au niveau des aisselles (c’est-à-dire une hyperhidrose axillaire), soit isolément, soit en combinaison avec une autre zone du corps, ce qui en fait la zone la plus fréquemment touchée.

Quelles sont les modalités de traitement de l’hyperhidrose ?

Les modalités de traitement de l’hyperhidrose, notamment de l’hyperhidrose axillaire, comprennent par exemple :

  • les traitements topiques (par exemple,
  • le chlorure d’aluminium hexahydraté topique),
  • les traitement par prise orale (les anticholinergiques),
  • les traitements par injection (par exemple,
  • la toxine botulique de type A),
  • l’iontophorèse (c’est-à-dire un léger courant électrique dans l’eau),
  • la thermolyse par micro-ondes (le traitement miraDry)

Les traitements topiques, tels que les anti-sudorifiques à base de chlorure d’aluminium délivrés sur ordonnance soit le premier choix des patients : c’est l’option thérapeutique recommandée pour la plupart des cas d’hyperhidrose.


Cependant, les résultats de cette option thérapeutique n’est pas efficace à long terme. De plus on observe souvent des désagréments associés à une irritation cutanée difficilement supportable sur la peau.


Les patients ont d’autres choix de traitement plus efficaces. Même si ces traitements peuvent se révéler couteux et parfois demander une intervention chirurgicale. D’autre part des études sont en cours afin de présenter des preuves plus convaincantes de leur sécurité pour les patient

Si d’autres méthodes de traitement sont en cours de développement, il apparait que le traitement Miradry (par ultrasons microfocalisés) est une solution non invasive qui fait ses preuves.